Dans le domaine de la chirurgie réfractive, ce que l’on appelle communément PKR, pour photokératectomie réfractive, constitue une technique éprouvée dans le traitement de la myopie, de l’astigmatisme et de certaines formes d’hypermétropie. Basée sur un remodelage de la cornée au laser excimer en surface, elle est retenue lorsque le Lasik est contre-indiqué, notamment en cas de cornée fine, d’instabilité topographique ou d’activité professionnelle à risque de traumatisme oculaire.
L’évolution postopératoire à un mois de la PKR
Avant tout, il faut savoir que la récupération visuelle après une PKR est progressive. Ainsi, après 1 mois, les résultats montrent une amélioration nette de l’acuité visuelle, bien que la stabilisation complète puisse s’étendre sur plusieurs semaines supplémentaires.
Dans le détail : la cicatrisation épithéliale, en grande partie achevée au bout de 5 à 7 jours, laisse place à une phase de remodelage stromal plus lente. Ce processus biologique peut occasionner des fluctuations visuelles durant les premières semaines.
Après un mois, une vision quasi normale est retrouvée dans la majorité des cas, permettant souvent une reprise des activités courantes sans lunettes ni lentilles.
Des sensations de sécheresse oculaire ou d’éblouissement peuvent néanmoins persister temporairement. Il est donc nécessaire de suivre ces symptômes lors des contrôles. Parmi les autres effets secondaires légers : la photophobie résiduelle est parfois présente. Mais l’évaluation du film lacrymal et de la topographie cornéenne permet de suivre son évolution.
Quels résultats espérer après la PKR ?
Le taux de réussite de la PKR sont très bons et dépendent de plusieurs facteurs :
- Précision du traitement laser
- Stabilité réfractive préopératoire
- Absence de contre-indications cornéennes
Les données issues des études cliniques indiquent un pourcentage élevé de patients atteignant une acuité visuelle non corrigée de 10/10 à 1 mois, en particulier pour les corrections modérées.
Chez les patients éligibles à cette méthode de chirurgie réfractive, la PKR mène à un résultat fiable. Elle est également bien tolérée sur le plan anatomique, avec un faible risque de complications majeures. De plus, l’absence de découpe lamellaire évite notamment les problèmes de flap liés au Lasik.
Retours observés sur le terrain un mois après la PKR
Les avis post-PKR à un mois font état d’une satisfaction liée à l’amélioration visuelle, même si certains patients rapportent une gêne temporaire dans des conditions spécifiques (faible luminosité, conduite de nuit). Attention toutefois, ces remarques sont à mettre en perspective avec l’évolution naturelle de la récupération visuelle, qui tend à se stabiliser entre le premier et le troisième mois.
D’une manière générale, les témoignages recueillis dans la pratique clinique confirment l’intérêt de la PKR. Elle reste donc une solution adaptée pour de nombreux patients.
Conclusion
Un mois après une PKR, les résultats sont en grande majorité très satisfaisants en matière de qualité visuelle et de confort. Le processus de récupération suit ainsi une trajectoire attendue, marquée par une progression régulière de la vue et une réduction progressive des effets secondaires. La PKR s’inscrit par conséquent comme une technique fiable d’opération laser et toujours pertinente dans l’arsenal des chirurgies réfractives de surface.