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PKR : quel taux de réussite ?

pkr taux de reussite dr romain nicolau ophtalmologue specialiste chirurgie cataracte paris

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Même si elle est supplantée par le Lasik en termes de nombre d’interventions annuelles dans le monde, la PKR reste aujourd’hui une excellente méthode de traitement au laser des myopies, astigmatismes et même les hypermétropes. D’ailleurs, des études post-opératoires réalisées auprès de patients opérés mettent en avant un taux de satisfaction tout particulièrement élevé.

 

PKR : rappel sur la méthode

 

La PKR (Photo Kératectomie Réfractive) est une intervention chirurgicale qui permet de prendre en charge certains troubles visuels en modifiant le pouvoir de vergence de l’œil, c’est à dire sa capacité à dévier les rayons lumineux qui le pénètrent, idéalement pour faire en sorte qu’ils se rejoignent à la surface de la rétine.

Pour cela, après instillation dans l’œil à opérer de gouttes anesthésiantes, le praticien commence par retirer une petite partie de la couche la plus externe de la cornée, aussi appelée « épithélium ». Cela peut se faire manuellement, après une brève application d’alcool, ou à l’aide d’un laser Excimer. Quoi qu’il en soit, cette première étape caractéristique du mode opératoire PKR, libère l’accès au stroma cornéen, situé immédiatement sous l’épithélium. Il est vrai que la TRANSPKR est en train de remplacer la PKR. La TRANPKR est une intervention 100% Laser et sans contact puisque c’est le laser excimer qui va enlever la couche épithéliale. Cette couche épithéliale est mesurée par un appareil topographique en réseau avec le laser. La précision de la surface d’ablation est donc parfaite

C’est là que le faisceau laser Excimer est appliqué, pour resculpter la cornée et en modifier la courbure, afin d’apporter la correction optique nécessaire pour corriger le défaut de vision du patient. C’est une intervention sûre, notamment parce que le laser est piloté informatiquement. Avant l’opération, toutes les données nécessaires au profil d’ablation à réaliser ont été renseignées dans le système, sur la base des résultats du bilan préopératoire. Par ailleurs, la sécurité est renforcée par un système « eye tracker » qui permet d’assurer les gestes nécessaires même si l’œil bouge au cours du temps opératoire.

Ce traitement ne nécessite aucune hospitalisation et les deux yeux peuvent être traités le même jour. Même dans ce cas, la durée de l’intervention n’excède jamais 15 minutes.

 

Indications de la PKR

 

Il est vrai que le Lasik, autre méthode de chirurgie réfractive au laser, est souvent préféré à la PKR, en particulier parce que ses suites opératoires sont indolores et que la récupération visuelle est plus rapide.

Néanmoins, tous les patients ne sont pas éligibles au Lasik, notamment si leur cornée est trop fine ou qu’ils exercent un métier ou un sport présentant des risques de chocs oculaires significatifs. Dans ces différents cas, la PKR constitue encore aujourd’hui une option alternative de qualité.

Cette méthode est notamment recommandée pour prendre en charge les myopies de puissance inférieure à 8 dioptries (D) et les astigmatismes jusqu’à 5D.

 

PKR : quel est le résultat ?

 

Les résultats obtenus par PKR sont la plupart du temps excellents, ce mode opératoire procurant généralement une nette amélioration de l’acuité et du confort visuels. Des études récentes, réalisées auprès des patients traités, montrent que 98% d’entre eux s’estiment satisfaits du résultat final, constatable quelques semaines après l’intervention. Très rarement, il peut apparaître une sur correction ou une sous correction par le laser. Une retouche à six mois sera envisageable. Il est important d’attendre plusieurs semaines avant de réaliser cette retouche, afin de vérifier la stabilité réfractive qui peut-être liée à la cicatrisation et aux effets réfractifs de l’épithélium de la cornée. Dans tous les cas, la récupération visuelle et progressive. Il est impossible de travailler sur écran. Les cinq premiers jours un contrôle postopératoire est prévue au cinquième jour puis à six à huit semaines après l’intervention afin d’évaluer la stabilité du résultat. Un contrôle précoce ne sert à rien.

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