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L’opération de la myopie comporte-t-elle des risques ?

operation myopie risques dr romain nicolau ophtalmologue specialiste chirurgie cataracte paris

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La correction de la myopie peut se faire grâce à diverses techniques de chirurgie réfractive. Cette large variété de méthodes permet de trouver une solution efficace pour la plupart des patients et les complications sont rarissimes. Cependant, comme pour toute intervention chirurgicale, elles restent possibles. C’est notamment un bilan préopératoire minutieux qui permet de minimiser leur taux d’occurrence.

 

Quelles interventions chirurgicales pour traiter la myopie ?

 

Selon l’âge du patient myope, ses activités, les caractéristiques anatomiques de son œil, la puissance de sa myopie et les éventuels troubles associés (astigmatisme et/ou presbytie), diverses solutions chirurgicales peuvent être envisagées. Les méthodes laser, dont le principe est de modifier la cornée pour diminuer le pouvoir de réfraction de l’œil, sont au nombre de trois. Le Lasik et le SMILE permettent de corriger la myopie jusqu’à 10 dioptries (D). Pour sa part, la PKR offre une gamme de traitement un peu moins étendue : 6 D maximum. Si le patient est encore jeune, éloigné de l’âge auquel se déclare la cataracte, mais présente des contre-indications au laser ou que sa myopie est d’une puissance supérieure à 10D, les implants Phake constituent la première solution alternative envisageable. Il s’agit de lentilles introduites entre l’iris et le cristallin, de manière purement additive, sans retirer aucune structure oculaire. Grâce aux implants Phake, les myopies jusqu’à 20 D peuvent être prises en charge. Enfin, pour les patients myopes âgés de 60 ans ou plus, c’est-à-dire proches de l’apparition de la cataracte, l’extraction du cristallin et son remplacement par un implant correcteur adapté représente la meilleure solution. Ce procédé évite en effet une intervention ultérieure pour traiter la cataracte et permet une correction totale des myopies inférieures à 10D.

 

Risques du traitement chirurgical : quelques chiffres

 

Les risques de complication liés à une intervention de chirurgie réfractive visant à corriger la myopie, tels que les endophtalmies, le glaucome ou le décollement de la rétine, varient selon la méthode utilisée. Dans tous les cas, ils demeurent minimes si le bilan préopératoire est effectué de manière rigoureuse par un praticien qualifié, pour exclure toute contre-indication. En effet, l’étude rétrospective des complications signalées révèle une mauvaise indication initiale dans la grande majorité des cas : le patient ne présentait pas les caractéristiques adéquates pour le traitement choisi. Par ailleurs, certaines données aident à démontrer que ces traitements chirurgicaux de la myopie ne présentent pas de risques statistiquement significatifs. Par exemple, après une intervention Lasik, le taux d’infections post-opératoires est inférieur à 1%, et les inflammations de la zone située sous le volet stromal (« kératite lamellaire diffuse ») ne surviennent que chez 0,5% des sujets traités. Toujours pour illustrer la sécurité qu’offrent les traitements chirurgicaux de la myopie, certaines études indiquent que le taux de complications après une intervention SMILE est inférieur à 1 pour 1000.

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